La jeunesse est une opportunité à saisir. Pour chacun d’entre nous, il s’agit d’entrer dans le monde et de s’y faire une place. Mais ce monde, on n’y arrive pas les mains vides. On y entre avec une certaine idée de la réalité, une vision de la société qui nous est propre et aussi quelques idéaux. Parfois même des rêves qui ont survécu à notre enfance. La jeunesse est cet instant de la vie d’un individu où d’une part la vision du monde qu’il porte en lui se confronte avec la réalité et où d’autre part il est suffisamment énergétique, disponible et surtout suffisamment neuf que pour défendre sa façon de voir les choses et finalement l’imposer au monde. Autrement dit, imposer le changement qu’il porte en lui en devenant lui même ce changement. Et cela n’a rien de naïf ni d’impossible.
Young Change Maker s’est donné pour objectif de réunir des jeunes qui incarnent ce changement. Cela afin de vous transmettre toute l’énergie positive dont vous avez besoin pour y croire à votre tour.
« Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu’elle fait peser sur l’humanité et passionnante par les possibilités qu’elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes. […] Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers. […] Qu’ils le veuillent ou non, les hommes sont embarqués sur un même radeau : qu’un ouragan se lève, et tout le monde sera menacé à la fois. Ne vaut-il pas mieux essayer de se comprendre et de s’entraider avant qu’il ne soit trop tard ? »
Amadou Hampâté Bâ ( 1901 — 1991), Membre du Conseil exécutif de l’UNESCO
Le défi d’une génération
Six ans avant sa mort, l’écrivain et philosophe Malien Amadou Hampâté Bâ lançait cet appel aux enfants de l’an 2000. Un appel qui résume à merveille l’impulsion de changement qui s’est levée sur le 21e siècle. Cet appel, ils ont été nombreux à l’entendre, de différentes bouches, dans différentes langues, à différents moments, mais ils y ont répondu de la même manière : en se servant de leur imagination et de toutes les technologies que notre époque met à leur disposition. Ils ont mis sur pied des projets en tout point révolutionnaires.
Pourtant, ces jeunes aux parcours hors du commun n’ont rien de plus que vous ou moi. Souvent issus de milieux populaires, ils ont choisi très tôt de placer tout leur temps et toute leur énergie à la réalisation de leurs objectifs. Ce qui les distingue autant, c’est avant tout leur ambition et leur travail acharné. Car si on les voit apparaître sur nos fils d’actualité comme un buzz dont on n’entendra plus jamais parler ou juste quelque chose de surnaturel, il faut au contraire que l’on se dise que ce qu’ils font est à notre portée à tous.
Tracer son propre chemin
Il suffit pour cela de se défaire des étiquettes, des idées toutes faites que le monde extérieur se fait de nous et de dire NON. Non, nous ne sommes pas juste des jeunes qui ne pensent qu’à faire la fête. Non, nous ne sommes pas condamnés à suivre des chemins tracés à l’avance par nos parents ou les générations précédentes. Non, nous refusons d’accepter le monde comme il est parce que c’est beaucoup plus facile de vivre en ayant baissé les bras que de se confronter chaque jour à la possibilité de l’échec. Nous on va tenter le tout pour le tout !
Ensuite, il faut se donner un objectif. Croire en quelque chose même si cela va à l’encontre de tout ce qui est réaliste. Car de toute évidence, on n’accomplit rien de grand sans beaucoup d’audace. Et pour se trouver un objectif, rien de mieux que de commencer par quelque chose qui vous passionne. Sachez qu’il n’y a pas de mauvaise passion. Quoi que vous fassiez, à condition de vous y épanouir, vous inspirerez à ceux qui vous observeront d’en faire de même. Ne reste plus qu’à trouver un moyen de transmettre cela au plus grand nombre.
Foncer et ne jamais s’arrêter
Et finalement, le plus gros reste à faire : travailler. Travailler dur en vous mettant bien en tête ceci ; l’échec est la partie la plus intéressante du programme. Et des échecs, vous en connaîtrez, du moins on vous le souhaite. Parce qu’il n’y a pas de meilleure façon d’apprendre et d’avancer que de se jeter à l’eau, de se tauler violemment et de revenir avec plus d’élan jusqu’à réussir le plongeon pas parfait, mais juste celui qui fait le moins mal ! Surtout, ne vous découragez pas à la première porte claquée au nez. Il n’y a que comme ça qu’on apprend et qu’on grandit.
Alors quand vous vous sentirez prêt à affronter le monde, parlez de votre projet autour de vous. On dispose aujourd’hui plus que jamais des moyens de communication les plus avancés qu’ils soient. Faites-vous connaître ! N’ayez pas peur de vous imposer, d’être là où on ne vous attend pas et surtout, entourez-vous des bonnes personnes. Si vous êtes un peu trop timide, parlez-nous de vos projets. On aimerait réellement savoir comment un matin, vous vous êtes levé avec l’intention de changer le monde.